ð Jerry Neil ð PERFECT MEMBER | Sujet: Jerry Neil Jeu 28 Fév - 9:43 | |
| Feat Florent Dorin Un réveil difficile
Vos yeux s'ouvrent péniblement et le décor flou qui s'offre à vous ne vous semble pas familier. La lumière trouvant son origine sur le plafond se reflète sur les murs d'un blanc cassé, sali par endroit comme la majeure partie des bâtiments de New York. Peu à peu, votre vue s'habitue à la clarté de la pièce et les formes prennent de plus en plus des aspects qui vous sont étrangers. Vous avez en bouche un goût âcre alors que vous ravalez votre salive. Prenant appui sur le bord du lit sur lequel vous vous trouvez, vous vous redressez pour découvrir une autre silhouette, celle d'un homme d'une cinquantaine d'année à la chevelure grisonnante, une longue blouse blanche sur les épaules. Il s'approche de vous au moment où il vous voit se relevez et vous adresse ses mots.
"Enfin, vous voilà de retour parmi nous. Ce n'est pas que l'on s'inquiétait par les temps qui courent mais il vaut mieux être prudent."
Vous cherchez à vous caler dans le fond de votre lit mais des douleurs aux niveaux des côtes. Votre première réaction est de demander où vous vous trouver. La réponse ne se fait pas attendre, vous êtes au St-Luke Hospital. Le docteur prend alors une chaise pour s'asseoir à côté de vous.
"On vous a amené il y a deux jours, après vous avoir trouvé inconscient dans la rue à ce qu'on m'a dit. Vous étiez plutôt dans un sale état. On a essayé de vous rafistoler comme on a pu, j'espère que le travail final ne vous décevra pas. Tenez."
Le docteur vous tend un miroir afin que vous puissiez voir votre visage.
"Nous allons vous faire passer un petit test afin de vérifier si votre mémoire n'a pas été altérée. Première question, quel est votre nom ?"
Non mais attends, attends, attends, tu vas me vexer là. Eh oh, tu me reconnais pas doc ? Je suis un habitué moi, et je vais trèèèès bien, t’inquiète pas pour moi, c’est pas la première, ce sera pas la dernière et je me porterai toujours comme un charme. Tu veux une preuve ? je peux te montrer mes nouvelles cicatrices si tu veux, je te parie cinq bullets que c’est celles que vous avez rafistolé. Eh, chiche ? chiche que je les trouve toutes du premier coup ?
"Je vous demande votre nom, pas votre historique médicale."
Roh allez, je suis sûre que tu le connais ! juste un tout p’tit effort et tu vas le retrouver. Une tête comme la mienne ça s’oublie pas comme ça.
"C’est vous qui devez vous en souvenir, pas moi."
D’accord, on va faire tout comme, comme ça tu perds pas la face devant tes potes. T’as devant toi le grand Jerry Neil, pour te servir. Ou pas, ça dépend de ce que t’as besoin.
"Bien… vous vous souvenez peut-être également de votre âge ?"
Roh mais non, mais pourquoi vous me la posez toujours cette colle ? J’ai pas besoin de savoir ça, toute façon y’a ma sœur pour…
"Pour compter pour vous ?"
Ah, je savais que vous aviez pas pu m’oublier ! Je suis un phénomène.
"Pour votre information personnelle, vous avez 27 ans."
’tain, tant que ça ? Roh merde, t’aurais pas pu te taire, maintenant va falloir que je file au Bronx me soûler pour oublier comment je me fais vieux. Ça fait longtemps que j’y ai plus été, tu sais s’il y a des nouvelles sur la piste de danse ? Tu peux tout me dire hein, doc, toute façon je suis sûr de t’avoir déjà vu là-bas ça restera entre nous et puis y’a pas d’âge pour les regarder.
"Parfait, parfait… Pourrais-je vous poser une dernière question ? Ceci n'est pas indiquez dans vos papiers mais dans quel quartier travaillez-vous ?"
Quelle question ! À la surface, doc. Tu penses bien que c’est pas dans de stupides bagarres de bistro que je me serais ramassé tous ces bleus : je suis un héros, un vrai, un qui risque sa vie tous les jours pour vous ramener le meilleur, haha ! Sinon je crèche chez ma sœur à Manhattan.
"Votre mémoire semble intact… pour le moment. Nous allons avoir un examen plus poussé par la suite. En attendant, je vais vous aider à vous lever."
Machine et psychologie Le docteur se place à vos côtés et doucement, met votre bras sur son épaule. Malgré la douleur, vous réussissez à vous lever tant bien que mal. Il vous amène à une machine au fond de la pièce. Vous mettez quelques moments à vous remémorer de quoi il s'agit. C'est un appareil de psychologie de Harris Enterprise. Il permet de paramétrer un profil psychologique en entrant simplement quelques données. Le docteur vous explique qu'il permettra également de valider votre sortie de l'établissement si votre profil psychologique s'accentue avec le reste des données qu'il a encodées précédemment. La machine s'allume et vous demande alors d'indiquer dix caractères psychologiques qui vous correspondent, cinq dans la colonne qualités, cinq dans la colonne défauts. "Si vous pouviez éviter de mettre des grossièretés cette fois, cela nous fera gagner du temps." Je vous ai laissé un souvenir impérissable, hein ? Je suis sûr que vous vous emmerdez à mourir quand je suis pas dans votre service.Débrouillard | Tête brûlée | Courageux | Vantard | Aventurier | Indiscipliné | Futé | Fou | Joueur | Impulsif |
Racontez-moi tout depuis le début La machine clignote et une sa voisine commence à toussoter en faisant sortir une feuille de papier maculé de tâche d'encre. Le docteur l'attrape avant que vous ayez pu lire ne serait-ce qu'un mot et la suit de haut en bas. Vous ne le quittez pas des yeux afin de savoir s'il vous laissera sortir de là ou pas. Il garde le silence pour le moment, se contentant d'un simple haussement d'épaule avant de vous inviter à le suivre. Vous avancez, peinant à garder le même rythme que lui, vous aidant du mur pour parcourir le couloir. Après l'avoir rejoint, il vous invite à rentrer dans la pièce, ce que vous faites aussi rapidement que possible. Cette nouvelle pièce ne semble pas vraiment différente de celle que vous venez de quitter, si ce n'est qu'en lieu et place du lit que vous venez de quitter, c'est deux fauteuils qui se font face. Sur l'un d'entre eux, une jeune femme d'une trentaine d'années se lève dès que vous avez passé le pas de la porte. Elle vous adresse un bonjour, accompagné d'un sourire avant de se vous inviter à vous asseoir. Une fois en place, elle sort son bloc-notes et un crayon.
"Je suis ici pour le suivi des personnes dans votre cas. Afin de voir si vous ne garder aucun traumatisme immédiat de votre accident. Je vous en prie, veuillez me raconter votre histoire jusqu'à il y a deux jours."
Quand tu veux bébé, mais franchement soyons honnêtes, on sera plus à l’aise dans un bon café pour ça. Moi un sweet coke, toi ce que tu veux (non non me dis rien ! je suis sûre que tu jures que par le lime power – j’ai bon ?), et je parle de moi, tu parles de toi, et on fait ce que deux jeunes gens comme toi et moi font dans ces cas-là. Ça te tenterait vraiment pas, t’es sûre ? C’est pas grave si t’es déjà casée, ça restera entre toi et moi, puis c’est juste un verre hein, ça n’engage à rien… sauf si tu le veux.
Ouais donc ma vie, ma splendide, incroyable vie… C’est plus barbant que ça en a l’air. Mes parents sont nés ici, et moi aussi, je suis plutôt content comme ça. Non mais c’est vrai, on va pas se voiler la face : peut-être bien que c’était mieux avant mais ça devait surtout être mortellement ennuyant. Je veux dire ils avaient tout comme ça, en un claquement de doigt, où est l’aventure, où est le fun ? Ce monde, poupée, il est fait pour des gens comme moi, des aventuriers, des vrais, des junkies de l’adrénaline que s’ils ont pas leur dose, bah ils crèvent. Être explorateur c’est pas juste un métier, c’est une vocation et je l’avais avant même de mettre mes orteils à la surface. Bien simple, je connais les sous-sols comme ma poche – enfin en tout cas je les connaissais, j’avoue que je potasse plus trop certains niveaux depuis que j’ai mon pass pour le plein air. Quoique, je me rappelle d’une ancienne station absolument charmante, le tunnel qui y mène commence dans le Queens, je t’y emmène après le service si t’as pas peur des lutembis. Y’en a quelques-uns dans la zone (hé ! pas pour rien que c’est condamné), mais avec moi tu risques rien.
Bref, on s’en fout hein ? Les tunnels c’est à la portée du premier gosse venu, mais la surface c’est autre chose. T’as déjà vu une combinaison d’explorateur ? C’est pas très sexy, ni très confortable en fait, mais bon sang qu’est-ce que ça vaut le coup ! le soleil, ou même les étoiles, les ruines, tous ces secrets à découvrir. En général tu vois, les apprentis de notre corps restent toujours en vue de la sortie, pour être sûr de pouvoir se carapater si un Icare se pointe, et ils perdent leur temps à gratter un sol fouillé vingt fois. Ils ramènent des trucs, hein, mais s’ils en ont pour trois bullets c’était beaucoup. Moi je ramenais rien mais j’allais loin. Faut connaître le terrain pour savoir où chercher, et ça ça s’apprend pas dans le manuel du parfait petit explorateur. J’allais partout, je crapahutais, j’explorais, bref je découvrais quoi. Hé quoi ! j’étais apprenti pas encore pro, alors j’apprenais. Enfin je savais déjà beaucoup, dans un autre domaine, j’avais déjà vu des explorateurs négocier leurs trouvailles, je savais ce qui partait à coup de calibre 12 ou de 9 mm Luger. Entre nous d’ailleurs, les plus belles affaires c’est dans le Bronx qu’elles se font, sauf que si tu vas là-bas la bouche en cœur ils te repèrent direct et t’es sûr de te faire plumer. Bons contacts, bonne réputation, c’est la clé pour réussir. Oh et de la tchatche aussi, ils aiment quand t’as du répondant, fais pas ta timide je suis sûre que t’en as, ça se lit dans tes yeux, si t’as un jour envie d’arrondir les fins de mois je peux te présenter des gens – après ça reste entre nous, hein ?
"Ce que vous me dites est très intéressant, mais vous avez parlé à mon confrère d’une sœur. Que pouvez-vous me dire d’elle ?"
Alex ? Bah, oui je pourrais si tu veux, c’est juste que c’est pas le premier truc qu’on dit à une jolie fille qu’on rencontre : hé ! j’ai une petite sœur, elle s’appelle Alex et elle est trop adorable. Tu vois ça d’ici ? Enfin bon, je vois bien que t’es pas intéressée, alors je veux bien faire une exception, mais en général la famille c’est sacré, mon boulot j’en parle quand tu veux mais ma sœur… c’est comme qui dirait intime, tu vois ? C’est pas trop une aventurière, je lui suis pour deux, je lui ramène souvent des trucs, j’ai pillé tout le rayon élevage d’une bibliothèque pour elle, parce qu’elle est éleveuse tu vois. Hé, elle possède quatre des vingt-et-un chiens de grande taille qu’il nous reste, et elle peut te réciter par cœur la généalogie des dix-sept autres. On arrêtait pas de lui dire au début : Alex, c’est pas sérieux, tu perds ton temps avec ces cabots, dans deux ou trois générations y’en aura plus, et alors tu feras quoi hein ? Sauf que c’est une tête de mule, c’est ma sœur faut dire, et les maîtres de chien sont très contents de ses services. Sont peu nombreux mais y paient bien, c’est le principal moi je dis.
Je l’aime bien. J’aime bien ses clebs aussi, ils bouffent beaucoup mais ils donnent beaucoup d’amour. Alex dit qu’un jour, je pourrai peut-être en amener un à la surface pour m’aider, ça se faisait avant, le chien c’était pas juste le meilleur ami de l’homme, c’était aussi son meilleur allié. Sont trop fragiles là maintenant tout de suite mais si j’arrive à… bouh, je suis trop bavard, c’est que du rêve pour l’instant, mais si ça devient réalité ça va faire un carton, c’est moi qui te le dis, et tout le monde va regretter d’avoir pris Alex et Jerry Neil pour des fous. T’es sûre que t’en as pas envie, de ton lime power ?
L'aube d'un jour nouveau Une fois votre histoire terminée, le docteur entre dans la pièce, avec ce qui vous semble être votre dossier dans les mains. Il marmonne quelques mots avant de vous inviter à partir, l'hôpital ne pouvant plus faire grand-chose pour vous. Il vous tend cependant une béquille pour vous aider à marcher. Vous vous relevez et saisissez l'objet afin de quitter les lieux mais, alors que le docteur vous accompagne vers la sortie, plusieurs questions se bousculent dans votre esprit. Vous ne savez pas trop comment formuler votre question et hésitez à les poser jusqu'au moment où la porte principale est poussée pour donner dans un des tunnels du Queens. Avant de passer le pas de la porte, vous vous tournez vers l'étrange bonhomme et lui demandez brièvement des explications sur certains propos énoncé depuis son réveil, notamment sur "les personnes dans son cas". Le docteur prit une profonde inspiration, comme si répondre à la question l'embêtait plus qu'autre chose.
"New York est devenu une ville dangereuse aussi bien à la surface que dans ses tunnels. Vous n'êtes pas le premier à nous parvenir dans cet état et je crains fort que vous ne soyez pas le dernier. Mais quelque soit le responsable de votre état, il n'est pas de mon ressort de vous apporter les réponses. Je vous souhaite un bon rétablissement et excusez-moi, j'ai d'autres patients dont je dois m'occuper."
Vous quittez ainsi l'hôpital afin de vous rendre chez vous au plus vite. Même si les questions sont toujours bien présentes, New York est une ville où la vie se doit de continuer…
Dans une autre vie Pseudo : Shad. Fréquence de connexion : Variable, mais au moins plusieurs fois par semaine. Comment avez-vous connu le forum ? MCW et PRD. Comment trouvez-vous le forum ? Plutôt prometteur, à voir à l’usage. Après je suis forcément fan du design (tout aussi soigné qu’il soit), les filles en tenue sexy ça me paraît un peu cheap Membre de la pègre ? OUI – NONMembre des frères de Pandore ? OUI - NON
Dernière édition par Jerry Neil le Jeu 28 Fév - 23:27, édité 1 fois |
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