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 Aïe, j'ai mal { feat. Sarah

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ð Isaac J. O'Brian ð
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Isaac J. O'Brian




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MessageSujet: Aïe, j'ai mal { feat. Sarah   Aïe, j'ai mal { feat. Sarah Icon_minitimeJeu 28 Fév - 4:47

Aïe !

Voilà la première pensée qui était arrivée au cerveau d'Isaac. Il ne l'avait même pas crié, dit ou murmuré, non, il s'était simplement contenté de l'étouffer quelque part à mi-chemin entre ses synapses et sa glotte. Il l'avait l'habitude de se faire des petits bobos de la sorte, sans pour autant être maladroit, juste malchanceux diront nous. Et il avait aussi l'incroyable talent de les transformer en blessure bien plus grave. A l'ordre du jour, c'était l'arcade sourcilière qui avait décidé de céder, en s'abaissant simplement de sa chaise pour ramasser le crayon avec lequel il jouait quelques secondes plus tôt. Le coin du meuble lui servant de bureau n'avait pas trop apprécié non plus le contact avec sa tête. Bref, notre animateur vedette - et unique - de New York se retrouvait avec le léger mal de tête (dans tous les sens du terme) et la main posée sur une petite plaie, mais qui coulait abondamment. Alors qu'il se regardait dans le miroir, force est de constater qu'il avait une impression de déjà-vu. C'était plus ou moins la même situation qui l'avait poussé à rencontrer Raven, sa tendre et chère épouse. Et il semblerait qu'elle allait devoir le soigner une fois de plus. Les petits malins pourraient facilement dire que c'était une aubaine pour lui d'être marié à une infirmière.

Il sorti donc de chez lui et parcouru les rues artificielles formées sous la ville de New-York en direction de la station de métro la plus proche pour aller vers le Queens. Il ne se sentait pas vraiment d'attaque pour parcourir les tunnels de jonction avec une main sur son front en continu. Il avait d'ailleurs, pour l'occasion, pris un des vieux draps, blanc bien évidemment, pour le presser contre la plaie histoire de ne pas s'en mettre plein les doigts durant le trajet. Il prit l'une des voitures et se laissa transporter au fil des rails avec cette pensée à l'esprit : C'était bel et bien une chance que la blessure n'était pas si grave, sans quoi il aurait été déclaré mort avant la moitié du chemin. Les bolides les plus rapides sur les rails étaient pris par l'hôpital et la caserne des pompiers, pour des raisons évidentes. Laissant donc aux taxis improvisé des charrettes qu'il fallait presque actionner manuellement pour les faire avancer. La technologie avait dû se perdre quelque part. Fort heureusement, l'hôpital Saint-Luc était juste à la sortie de la station et juste en face de la caserne des hommes du feu. Isaac se fraya un chemin à travers la foule pour pénétrer dans ce lieu qu'il connaissait fort bien.

Et d'un autre côté, les membres du personnel le connaissait fort bien et ce pour deux raisons. D'une part, on connaissait bien souvent les époux et épouses des médecins et infirmière présente, surtout quand on est en présence d'un couple comme le leur et d'autre part, Isaac avait presque pris un abonnement lorsqu'il essayait de sortir avec Raven. Il ne se dirigea donc pas vers l'accueil pour qui la standardiste n'adressa rien d'autre qu'un petit signe de la tête en réponse à son signe de la main et rentra dans les couloirs blancs, qui arpentait cette couleur plus par habitude que par réel choix artistique. Il savait où sa compagne se trouvait habituellement et avança à la limite du par coeur ne devant éviter que les patients en convalescence. Il tourna à l'angle d'une porte pour se retrouver dans une pièce vide. Un haussement d'épaule poursuivit la première syllabe qu'il a avait sorti en entrant, pensant y trouver quelqu'un. Il reprit alors le sens inverse pour retrouver la gentille dame de l'accueil passant devant le badaud qui se trouvait au même comptoir.


"Excuse moi, Cindy, saurais-tu où se trouve ma femme ?" lui demanda-t-il, le drap roulé en boulot toujours sur la blessure et son bras commençant à être légèrement douloureux.

On lui répondit qu'elle était au bloc pour s'occuper d'un autre patient. Bien évidemment, la voix de New-York n'allait pas pester sur le fait qu'elle faisse son boulot plutôt que de s'occuper de lui. C'était plus par confort qu'il la voulait, dans les faits, n'importe quelle infirmière pourrait faire l'affaire. Enfin, non pas qu'il ne donnait aucune importance à l'infirmière qui allait s'occuper de lui... bref... passons. Il lui demanda alors quel infirmière, justement, serait libre pour s'occuper de son cas, alors que le drap commençait à virer au rouge vif. Elle scruta dans ses registres pour trouver une réponse à cette interrogation.


"Il y a Sarah de libre en ce moment, elle se trouve..."

"Je sais, merci beaucoup."

De même que pour Raven, Isaac savait dans quel coin Sarah avait l'habitude de travailler. Il parti donc une fois de plus dans les couloirs à la recherche de l'endroit où elle devait normalement se trouver, en espérant qu'elle ne soit pas non plus réquisitionnée de force pour une opération quelconque. Il arriva devant l'une des chambres où, après un rapide coup d'oeil, Sarah s'y trouvait. Il toqua un petit coup sur la porte avant de se racler la gorge pour manifester sa présence.

"Salut Sarah. Je peux te déranger ?"
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Sarah Brown




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MessageSujet: Re: Aïe, j'ai mal { feat. Sarah   Aïe, j'ai mal { feat. Sarah Icon_minitimeSam 2 Mar - 12:49

[HRP Désolée pour le retard, je n'avais pas vu que tu avais posté]

La journée de la veille avait été assez épuisante en fin de compte, c’était presque à me faire douter de continuer mon travail d’infirmière et mes études de médecine ! Je n’avais pas vraiment choisis de me retrouver à travailler pour la pègre, à me déshabiller sous le regard plus qu’intéressé de certains habitués et parfois simplement de jeunes hommes et de jeunes femmes qui avaient une bonne raison de se trouver dans un club de strip-tease. Même si ça n’était pas mon choix, je m’avérais apparemment plutôt douée dans l’exercice de la danse exotique comme disaient certaines collègues qui n’aimaient pas vraiment parler de ce qu’elles faisaient. Je les comprenais, moi-même je n’en parlais pas, quand on me demandait ce que je faisais, je répondais que j’étais infirmière, que j’étudiais pour devenir médecin, je zappais toute la phase de la Red Blood à laquelle je développais déjà une légère addiction, j’oubliais de parler également de la façon dont je me payais ces drogues. Mon budget ne suffisait pas à les acheter, alors je m’étais arrangée autrement, un jour par semaine je dansais, un soir par semaine je veillais à la satisfaction d’hommes et de femmes, je n’en étais pas très fière, pas du tout d’ailleurs mais ça me permettait d’avoir la drogue. Et je me détestais bien trop pour me dire que je ne devrai pas m’imposer que ça, que je valais mieux que ça. C’est terrible à dire je le sais bien, mais en réalité je ne me suis jamais remise de ce viol, je n’ai plus jamais eu l’impression que mon corps m’appartenait encore depuis ce jour, alors le déshabiller et le donner … C’était comme si je vendais un simple objet auquel je ne tenais pas. Ce n’était pas pour rien qu’il n’y avait aucun miroir chez moi, que j’avais brisé celui de l’armoire dans ma chambre et que je ne me regardais jamais dans un miroir. Il y avait aussi la mort de mon amie, ce même soir où j’avais été violée et la question « pourquoi elle et pas moi ? » Je me sentais horriblement mal d’avoir survécu et pas elle.

Enfin c’était une nouvelle journée et si j’avais désormais mes habitués dans le club de strip-tease, j’avais aussi des patients fidèles à l’hôpital. Ca faisait toujours plaisir de s’entendre dire « Sarah au fait, il y a Monsieur Brown qui refuse d’être vu par une autre que toi ». Ca flatte un peu l’égo et puis ça prouve que je suis plutôt douée à ce que je fais non ? Bon d’accord, Brown n’est pas un bon exemple, il a les mains toujours un peu baladeuses, le regard toujours curieux dans le moindre pli de ma blouse mais ce n’est pas un méchant homme. Il est juste âgé, seul et mourant. C’est un homme qui pourrait fendre le coeur de jeunes infirmières sans aucun doute, il sait qu’il lui reste tout au plus quelques mois à vivre mais il continue de sourire, il vit chaque jour avec le sourire, c’est plutôt désarmant de voir ça, ça me fait un petit choc à chaque fois, un petit truc positif, finalement même ici terrés sous terre on peut encore sourire et profiter de la vie. J’ignore comment il fait pour résister de la sorte à la tristesse et la dépression, tellement se seraient effondrés à sa place. C’est plutôt le genre d’homme qui m’inspire à vouloir devenir médecin, je me dis que je pourrai en aider dix ou même cent comme lui. J’ai bien compris que les miracles n’existent pas, que même si j’avais été son médecin je n’aurai sans doute pas été capable de le soigner mais de pouvoir être là pour lui. Enfin qu’importe tout cela, c’est mon travail aussi et j’aime le faire, j’aime le faire bien surtout.J’étais donc avec ce cher monsieur lorsque quelqu’un vint nous interrompre. Quelqu’un c’est vite dit. Isaac O’Brian, le mari d’une amie infirmière que je savais au bloc. Je hoche doucement la tête tandis qu’il demande si il peut me déranger.


- Oui, pas de problème, assieds-toi dans le couloir, j’en ai pour deux minutes et je suis à toi.

Monsieur Brown n’avait pas besoin de grand chose, il venait une fois par semaine, le temps de vérifier si son état n’empirait pas. Toujours la même chose, écouter son coeur, vérifier sa température, lui demander s’il n’a pas eu de nouveaux symptômes ou quelque chose d’inhabituel. Je redoutais un peu le jour où ça changerait mais ça n’était pas aujourd’hui :

- Tout va bien Monsieur Brown, vous pouvez tranquillement rentrer chez vous. On se revoit la semaine prochaine.
- C’est un bel homme tu sais.
- Et marié !
- Tu sais, j’étais marié aussi quand …
- Tatatata ! Non pas ça. Je ne veux rien entendre. Allez on file, zou.


Je lui souris et le raccompagne à la porte, le regardant partir en secouant doucement la tête. Ce n’est pas mon patient préféré pour rien. Je me tourne vers Isaac :

- Allez viens, on va s’installer ici.

Je désigne la chambre et le lit sur lequel je l’invite à s’installer, retirant le drap qu’il tenait contre sa plaie :

- D’accord … Je reviens, je vais chercher le kit de couture.

Le temps de récupérer une petite trousse avec tout ce qu’il fallait pour ce genre de bobos, une petite bassine d’eau chaude avec un chiffon.

- Ferme ton oeil et enlève le drap.

Je commence par éponger le sang avec le chiffon avant de prendre le désinfectant :

- Ca va piquer … Bon alors raconte-moi, c’est Raven qui te maltraite ? A moins que tu ais été agressé par une porte ?
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Isaac J. O'Brian




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MessageSujet: Re: Aïe, j'ai mal { feat. Sarah   Aïe, j'ai mal { feat. Sarah Icon_minitimeLun 11 Mar - 0:15

Isaac ne posa même pas le regard sur l'autre patient, après tout, il n'était pas là pour lui mais bien pour elle, à défaut de quelqu'un d'autre. Il se contenta de hocher la tête en gardant le plus beau sourire que la blessure au front pouvait lui permettre et recula de deux pas pour voir les chaises dans le couloir réalisée avec un métal recyclé depuis la surface et comme tout objet en métal, le contact entre ce dernier et la peau humaine résultait en une seule et unique réflexion… c'est froid. Heureusement, l'attente ne dura pas plus de deux minutes pendant lesquelles Isaac n'eut que le temps de s'habituer à cette froideur sans espérer pouvoir la réchauffer. Il s'attarda un peu plus sur le vieil homme qui s'en allait d'un air plutôt joyeux. A voir son âge, il devait être un des enfants survivants de la catastrophe, un homme de la première génération. Il le salua d'un signe de tête alors qu'il disparaissait dans le couloir, laissant les deux jeunes ensembles. Il se tourna alors vers l'infirmière de substitution qu'il s'était trouvé. Autant l'avouer tout de suite, il y avait bien pire comme fille pour s'occuper de ses petits bobos et au moins, il l'a connaissait assez bien. On va dire que après sa femme elle devait être quatrième sur sa liste des personnes pour le soigner… on peut même aller jusque troisième par moment, oui, c'est bien ça, troisième.

Isaac se leva et entra dans la pièce blanche dont il n'était pas énormément fan et qu'il avait bien trop visité en tant que patient – bien entendu, ses escapades pour rejoindre sa femme n'étaient pas comprises. Il prit place sur le lit comme la jeune fille lui avait demandé et pencha la tête au moment où elle retira le drap, sans doute une façon d'essayer d'empêcher le sang de couler, exercice totalement louable mais voué à un échec certain. Elle fut l'entièreté des dégâts qu'Isaac avait réalisés sur un visage aussi adorable que le sien. Une chance pour lui que de telles blessures de guerre ne laissaient pas une grosse cicatrice qui lui permettrait de raconter des histoires à ses petits enfants, s'ils arrivent un jour. Les jambes dans le vide, qui faisaient occasionnellement un mouvement d'avant en arrière, la voix de New York attendait patiemment le retour de Sarah, la main toujours sur le drap et fredonnant un petit air de musique qui passait à la radio avant qu'il ne soit blesser. C'était une chance qu'un système ingénieux avait été créé à la base d'un juke-box pour que les disques tournent tous seuls quand il n'était pas là.

Sarah revient avec une trousse de premier secours, faudrait peut-être qu'un jour il se décide de s'en procurer une pour ne pas avoir à faire ses aller-retour intempestifs. Il retira une fois de plus le drap qu'il hésita à mettre sur le linge blanc du lit et préféra finalement le placer sur sa jambe histoire de bien saloper son pantalon. Elle épongea un peu le sang qui coulait avant de prendre une petite dose de ce qui devait être du désinfectant, qu'elle appliqua sur la plaie. Certes, ça piquait un peu, mais bien assez pour qu'Isaac se morde les lèvres en plissant légèrement les yeux. Dieu qu'il n'aimait pas ça, pour peu on aurait presque vu une larme couler. Il réussi quand même à sourire lorsque Sarah lui demanda la raison de cette blessure.

"A vrai dire, c'est plus vite un coin de meuble qui m'a sauvagement attaqué" lança-t-il en penchant la tête pour laisser une meilleure approche des divers produits qu'on allait lui injecter sur la blessure de guerre. Il se laissa alors soigner, presque chouchouter comme Raven aurait pu le faire à la maison. Il fallait juste espérer que cette dernière ne sorte pas de son opération et n'apprenne pas où était son mari, il ne manquait plus qu'elle débarque à l'improviste pour le voir entre les mains d'une fille qui, il faut l'avouer, était très jolie et devait faire retourner plus d'un homme dans les rues creusées sous New-York. Et Isaac aussi s'il n'était pas d'une fidélité à toute épreuve. Il jeta le drap à terre, en ayant marre de l'avoir sur sa jambe et vu son état de toute façon, il était près pour se faire laver avec le prochain convoi.

"Qui était ce vieil homme… aie… qui était là avant moi ?" commença-t-il après un petit silence. "Je veux dire, il avait l'air en assez bonne santé pour ne pas avoir à venir dans un hôpital." C'est vrai quoi, même s'il était là pour voir Sarah, il n'y mettait pas beaucoup du sien. Même Isaac à l'époque s'écorchait pour aller voir sa future femme.
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MessageSujet: Re: Aïe, j'ai mal { feat. Sarah   Aïe, j'ai mal { feat. Sarah Icon_minitimeLun 11 Mar - 5:52

Que voulez-vous que je vous dise, je l'aimais bien moi cet homme. Il souffrait de solitude, c'était évident, il parlait souvent de sa femme, de combien elle lui manquait, de ses enfants qu'il ne voyait plus, ça plus la maladie, il sentait la fin venir mais pourtant il ne m'en faisait pas souffrir. Il était attachant, très attachant mais même ainsi, c'était comme si il arrivait à ne pas me communiquer sa détresse et parfois j'ai l'impression que c'est comme s'il était prêt. Il sait qu'il va mourir, son corps s'engourdit, ses muscles ne fonctionnent plus, c'est comme s'il mourrait de l'âge mais en accéléré, quand son coeur s'endormira il arrêtera de battre tout simplement. J'espérais que ça arriverait pendant son sommeil, il ne sentira rien et partira paisiblement endormis, une très belle fin, surtout quand on considère être enfermés dans des sous-terrains depuis toujours. Surtout pour lui qui avait connu la vie d'avant, à la surface. Il me manquera c'est sûr mais c'est comme s'il parvenait à m'empêcher d'être triste et inquiète pour lui. Ca doit être son sourire, il sourit tout le temps, comme si la mort n'allait pas venir le prendre dans quelques temps ou comme si c'était pour lui de rencontrer un ami et aller boire un verre. Ca fait bizarre, ça doit demander beaucoup de courage, je l'aime bien mon petit vieux, c'est pas pour rien que mon haut est plus déboutonné d'un bouton que d'habitude, parce que c'est un gentil. Que pour lui je veux bien faire des efforts même si ils semblent stupides ou idiots comme une vue dans mon décolleté. Je sais qu'il aime y plonger son regard, ce n'est pas le seul après tout.

La blessure d'Isaac ne lui serait pas mortelle, c'était une bonne coupure qui se dessinait sur une bosse provoquée sans doute aucun par la chute. Ca saignait abondamment parce qu'il s'était cogné à un endroit qui saignait horriblement, ça reste impressionnant mais pas mortel, enfin j'éliminerai quand même la commotion par un test rapide mais je doutais que ça puisse être le cas. Pour l'heure, il fallait commencer par arrêter le sang, refermer la plaie après l'avoir bien nettoyée, ensuite une piqure pour prévenir les infections et puis après son infirmière personnelle de femme s'occupera sans doute très bien de son suivis médical. Cela dit je n'avais pas envie que Raven me tombe dessus pour m'être mal occupée de son époux. Cela dit j'étais douée pour faire la part des choses, Isaac est un ami, où s'en approche énormément mais là tout de suite c'est un patient comme un autre, il a tous les égards que j'ai pour un patient. Je n'occulterai rien parce que "je le connais, il est costaud le gaillard", non il aura l'intégral du check-up pour vérifier qu'il soit encore entier et en bonne santé. Je veux bien jouer avec ma vie, mais pas avec celle des autres, pas en plus quand j'y tiens à ces personnes ! En somme donc, il était en de très bonnes mains, une infirmière confirmée qui révisait de plus en plus pour devenir médecin. Présentée comme ça, je fais vraiment fille bien mais c'est en oubliant le côté incapable de dormir sans une petite "aide magique" et la façon dont je m'offrais cette aide. Là tout de suite c'était moins honorable, beaucoup moins, mais ça ne gênait pas mon travail et le jour où ça serait le cas ... j'arrêterai. D'une façon ou d'une autre.

Tout en m'occupant de désinfecter la plaie, je parlais à Isaac, je faisais toujours ça avec mes patients, le moins ils pensent à ce que je fais, le moins ils risquent de s'évanouir ou de crier à la douleur, c'est bête mais ça marche. Surtout avec les enfants, avec les adultes c'est parfois plus dur "Taisez-vous et concentrez-vous s'il vous plait mademoiselle". Pour des moins sympas ils rajoutaient encore "Déjà que je me laisse faire par une infirmière sans demander un médecin, silence et appliquez-vous !". Je récidivais tout le temps pourtant, parlant avec tous les patients que je ne connaissais pas, avec les autres, je savais quoi faire. Finalement ça se passait plutôt bien, Isaac m'expliqua son accident, enfin l'agression d'un coin de meuble sur sa caboche, ah les meubles, on ne peut pas s'y fier ! Si vous saviez le nombre de petits orteils qu'ils peuvent casser chaque année, c'est à frémir d'horreur ! Les meubles sont de dangereux et agressifs habitants de la ville, je pouvais le voir tous les jours en travaillant ici. Cela dit souvent les gens avaient plus à voir avec l'agression d'un meuble envers eux qu'ils ne voulaient l'admettre :


- Ah les meubles, ils sont sans pitié. Tu sais il existe des mousses protectrices qu'on utilise, ça marche super bien, ça évite les accidents avec les bébés qui commencent à marcher.

Charrier un peu un patient ça je ne le faisais que quand je connaissais bien le patient et que je savais qu'il ne prendrait pas la mouche. Continuant de recoudre la plaie avec application afin de minimiser la cicatrice, j'écoutais la question du jeune homme. Un bref sourire passe sur mon visage, rapidement effacé par ce qui semble un soupçon de mélancolie, une pincée de tristesse. Je me ressaisis avant de répondre :

- Oui il a l'air en bonne santé. Il a une maladie orpheline, elle aurait pu ne jamais se développer mais elle l'a fait dernièrement. Ca engourdit ses muscles, tous ses muscles, c'est comme si ses muscles s'endormaient. Il vient chaque semaine pour un contrôle, surveiller l'évolution de son endormissement mais ça pourrait bien devenir fulgurant et arrêter son coeur dans les heures à venir. Comme ça peut évoluer aussi lentement que ça le fait et lui laisser quelques mois encore. Mais oui tu as raison, il a l'air en forme, toujours souriant, toujours poli et gentil.

Je termine de recoudre la plaie, la nettoyant avec de l'eau tiède pour constater que c'est une très belle réussite dont je suis plutôt fière. Du désinfectant pour finir le travail et un pansement pour recouvrir les sutures et isoler la plaie :

- Voilà qui est plutôt bien. Je vais encore faire un petit test pour m'assurer que tu n'aies pas de commotion et une piqure pour t'éviter une infection du genre tétanos. Sauf si tu préfères demander à Raven de le faire ce soir mais ... je préfèrerai le faire, pas que je crois pas Raven capable au contraire c'est juste que j'ai commencé alors je préfèrerai finir.

J'attendais quand même son accord, après tout la plaie étant propre, désinfectée et soignée il pouvait bien partir s'il le voulait.
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